Die Zahnräder der rassistischen Verschleppungsmaschinerie haben sich trotz Widerstand gedreht

Das Staatssekretariat für Migration (SEM) hat heute, Mittwoch, 28.09.2016, unseren Mitaktivisten JD und weitere Kongoles_innen per Sonderflug in die Demokratische Republik Kongo (DRK) verschleppt. Dies obwohl die Regierung Kabila seit Wochen gegen Oppositionelle vorgeht, diese tötet und verhaftet. Bisher haben wir keine Nachricht von JD und den anderen Zwangsausgeschafften. Ihnen droht Gefängnis und Folter. Die schweizer Behörden sind mitverantwortlich. Morgen Donnerstag um 18 Uhr findet in Bern eine Protestaktion gegen diese und künftige Verschleppungen in den Kongo statt.

Liberté pour JD – No Deportation to Congo

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29. September, 18:00 Uhr, Bahnhofsplatz Bern

Heute Morgen kam ein Anruf von Jean-Didier Mamvidila. Er werde vom Knast in Witzwil, wo er seit Juni in Ausschaffungshaft verharren muss, ins Regionalgefängnis Bern verlegt. Ein klares Zeichen, dass seine geplante Verschleppung in die demokratische Republik Kongo (DRK) ansteht. Jean-Didier ist ein Aktivist, der in der Schweiz und im Kongo gekämpft hat. Trotz Toten und angespannter Lage im Kongo hält die Schweiz am geplanten Sonderflug von über 30 Kongoles*innen – viele ebenfalls von der Opposition – fest. In der Demokratischen Republik Kongo (DRK) brodelt es. In den letzten Wochen kamen bei Protesten gegen die Regierung über 50 Menschen ums Leben.

Rechtsextreme in der Region Basel

Rechtsextreme versuchen öfter, sich die Strasse zu nehmen. Der Widerstand formiert sich.

Ein „Tag der europäischen Völker“ soll es werden, am 24. September. Da schaudert es einen schon beim Namen. Erst recht, wenn ein genauerer Blick auf die Menschen geworfen wird, die dahinter stehen: es sind nicht die klein- und wutbürgerlichen Mittvierziger, die sich auf der Strasse besammeln, um mit „Pegida“ ihre Angst vor allem Fremden und ihren Hass gegen alles Andersartige zu manifestieren, sondern eine tiefbraune Suppe von Rechtsextremen.

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Nazis blockieren – Weil am Rhein – 24. September 2016

Update: Andy Weigand und Co. haben die Demo abgesagt, bzw. auf November verschoben! Obwohl die Gegenkampagne erst anzulaufen begann, war es ihnen schon zu viel Gegenwind. Lasst uns trotzdem am 24. September auf die Strasse gehen! Denn die Nazistrukturen in Weil am Rhein bleiben ebenso wie die allgemeine rassistische Welle in Europa. Deshalb lasst uns den Tag nutzen, um eine starke antifaschistische Demo zu machen!

LA POLICE VAUDOISE INTIMIDE LES PARRAINS ET MARRAINES DU COLLECTIF R

PERQUISITIONS ET MESURES DE CONTRAINTE

Ce jeudi 15 septembre à l’aube, la police de sureté vaudoise s’est présentée au domicile de trois parrains/marraines du Collectif R. Il s’agit de Léonore Porchet, présidente des Verts Lausannois et conseillère communale à Lausanne, Céline Cerny, écrivaine romande et Pierre Conscience, membre du Collectif R, secrétaire de solidaritéS Vaud et conseiller communal à Lausanne également. Munies d’une perquisition, les autorités de police avaient de toute évidence l’objectif d’intercepter les personnes protégées par les parrains et marraines pour ensuite les renvoyer dans le premier pays par lequel elles avaient transité à leur arrivée en Europe, en vertu des accords de Dublin.
Les renvois par milliers liés à l’application automatiques des accords de Dublin par la Confédération ont des conséquences humanitaires catastrophiques. Face à cette inhumanité, le réseau de parrains/marraines du Collectif R rassemble plus de vingt-cinq personnalités politiques, intellectuelles et artistiques vaudoises convaincues que la désobéissance civile est le dernier levier qui permette de soutenir les personnes déboutées de l’asile et d’éviter leur renvoi, afin qu’elles puissent déposer une demande d’asile en Suisse.
De telles interventions policières visent de toute évidence à intimider et dissuader les personnes solidaires de poursuivre leur combat et leur engagement auprès du Collectif R.
Dès lors, le Collectif R et les soussignés condamnent fermement ces perquisitions. Les personnes incriminées n’ont commis aucun crime. Elles cherchent simplement à déposer une demande d’asile en Suisse. Elles sont extrêmement fragilisées par leur parcours. Leur renvoi dans d’autres pays européens aurait de graves conséquences. Soit les conditions d’accueil y sont exécrables comme en Italie, en Croatie ou en Hongrie, soit les requérants risquent d’être par la suite refoulés vers leur pays d’origine, où leur intégrité physique est menacée. Par exemple, la France renvoie régulièrement des requérants en Algérie ou en Côte d’Ivoire, alors même qu’ils sont réfugiés politiques et par conséquent en danger sur leur sol natal.
Enfin, ces perquisitions poursuivent le feuilleton noir initié le 27 août dernier, avec l’arrestations de deux habitants du Collectif R en marge d’une course caritative. La politique répressive du Conseil d’Etat vaudois qui persiste à appliquer aveuglément les consignes de Berne sans activer sa clause de souveraineté est inadmissible. Elle relève non seulement d’un manque cruel de conscience humaine et politique, mais aussi d’un manque effarant de conscience historique à une période où l’Europe traverse la plus grave crise humanitaire depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Malgré ces intimidations, le Collectif R ainsi que les parrains et les marraines qui le soutiennent persistent dans leur volonté de dénoncer les accords de Dublin et de protéger les personnes menacées de renvoi.
Collectif R
Lausanne, le 15 septembre 2016