Medienspiegel Online: https://antira.org/category/medienspiegel
+++BERN
Samstag, 25. Juli Drachenspielplatz, Bern
Der heutige Aktionstag wurde von der Berner Gruppe augenauf organisiert.
Heute fuhren wir zuerst nach Bern vor das Bundesasylcamp Ziegler in
Bern. Von dort haben wir Geflüchtete abgeholt, um gemeinsam zum
Drachenspielplatz zu laufen. Dort spielten wir Fussball, Frisbee und
führten Gespräche. Am Nachmittag gab es Essen und eine
Austauschdiskussion von verschiedenen Gruppen aus Bern und Zürich zu den
Problemen in den Camps und gemeinsame zukünftige Aktionen um eine
gemeinsame Stimme gegen die Asylpolitik zu entwickeln.
https://antira.org/blog/
+++GENF
L’avis d’expulsion d’une infirmière iranienne suscite l’émoi à Genève
C’est l’affaire qui a occupé le canton de Genève cette semaine: Helia,
29 ans, est une infirmière iranienne diplômée de la HES neuchâteloise.
Faute de permis de séjour valable, elle vient de recevoir un avis
d’expulsion. Une pétition circule pour demander au canton de revoir sa
décision.
https://www.rts.ch/info/regions/geneve/11490665-lavis-dexpulsion-dune-infirmiere-iranienne-suscite-lemoi-a-geneve.html
+++MITTELMEER
Neue Migranten auf Lampedusa – Bürgermeister hält die Lage für unkontrollierbar
Auf der italienischen Mittelmeerinsel Lampedusa sind mehrere Dutzend
neue Migranten aus Afrika angekommen, was die Behörden vor Probleme
stellt. Bürgermeister Totò Martello sagte nach einem Bericht der
Nachrichtenagentur Ansa am Samstag: «Die Situation ist unkontrollierbar
geworden. Wenn die Regierung es nicht tut, werde ich den Ausnahmezustand
ausrufen.»
https://www.watson.ch/international/italien/495496215-migranten-auf-lampedusa-buergermeister-haelt-lage-fuer-unkontrollierbar
Wie man mit Corona gegen Seenotretter vorgeht
Mit der Ocean Viking wurde das letzte private Rettungsschiff in Italien
festgesetzt – SOS Mediterranée und Ärzte ohne Grenzen haben sich in
Folge der Pandemie getrennt
https://www.heise.de/tp/features/Wie-man-mit-Corona-gegen-Seenotretter-vorgeht-4852393.html
+++DEMO/AKTION/REPRESSION
In Bern soll gegen den Rütlischwur demonstriert werden
Bern erwartet am 1. August eine Demo. Im Internet wird zur Kundgebung
aufgerufen. Diese richtet sich unter anderem gegen die Vergangenheit der
Schweiz, die von Sklaverei und Unterdrückung geprägt sei.
https://www.20min.ch/story/in-bern-soll-gegen-den-ruetlischwur-demonstriert-werden-390342284136
-> Demoaufruf: https://barrikade.info/article/3702
Kurden demonstrieren gegen die Aufteilung ihres Volks
Rund 150 Kurden und Sympathisanten haben am Samstagnachmittag in
Lausanne demonstriert. Sie protestierten gegen die Aufteilung ihres
Volks und die Politik der türkischen Regierung.
https://www.luzernerzeitung.ch/newsticker/schweiz/kurden-demonstrieren-gegen-die-aufteilung-ihres-volks-ld.1241447
-> https://www.20min.ch/fr/story/les-kurdes-manifestent-contre-la-division-de-leur-peuple-982426427412
-> https://www.24heures.ch/les-kurdes-manifestent-contre-la-division-de-leur-peuple-982426427412
-> https://www.tdg.ch/des-pro-kurdes-denoncent-a-geneve-le-traite-de-lausanne-729936103984
+++REPRESSION AT
Journalist gewinnt vor Gericht gegen die Wiener Polizei
Die Polizisten hatten den Journalisten zur Identitätsfeststellung
gezwungen – indem sie einen angeblichen „Suchtgift-Geruch“
unterstellten. Das Gericht sagt jetzt: Die Polizei-Aussagen seien „nicht
glaubhaft“.
https://www.bonvalot.net/journalist-gewinnt-vor-gericht-gegen-die-wiener-polizei-782/
+++REPRESSION DE
Stammbaumforschung my ass
https://youtu.be/hlhRQhIgvM8
+++KNAST
Ex-Gefängnisdirektor Thomas Galli: «Albanische Blutrache und unsere Strafjustiz basieren auf demselben Grundgedanken»
Thomas Galli (46) leitete jahrelang Strafanstalten, heute möchte er sie
abschaffen. Der deutsche Anwalt über einen Häftling namens Boris, die
Mütter von rechtsradikalen Straftätern und Dorfgemeinschaften für
Schwerkriminelle.
https://www.blick.ch/life/ex-gefaengnisdirektor-thomas-galli-albanische-blutrache-und-unsere-strafjustiz-basieren-auf-demselben-grundgedanken-id16008938.html
+++POLICE VD
lecourrier.ch 23.07.2020
Coup de pression des collectifs
Plus d’une dizaine de collectifs dénoncent le «manque de volonté
politique» dans l’affaire de Mike Ben Peter, décédé en marge d’un
contrôle de police.
Selver Kabacalman
Violences policières – Deux actions ont été menées jeudi à Lausanne pour
dénoncer «le manque de volonté politique» dans l’affaire de Mike Ben
Peter, décédé après avoir été brutalement arrêté par la police en
février 2018. Le collectif Kiboko, en association avec une dizaine
d’autres collectifs, mouvements et partis politiques de la gauche
radicale*, ont tous signé une lettre adressée aux responsables
politiques.
A 8h du matin, une poignée de personnes étaient postées devant le
Ministère public central à Renens pour exprimer leur indignation et
exiger des mesures de lutte contre les violences policières à Lausanne.
Au même moment, des experts médicaux étaient auditionnés par la justice
dans l’affaire de Mike Ben Peter.
Sans bruit, sans discours, les protestataires masqués en raison du
Covid-19 ont tenu des banderoles devant le tribunal. «Justice pour
Mike», «Abolition du plaquage ventral» ou encore «Suspension des six
agents» pouvait-on y lire.
Lettre aux politiques
Pour rappel, le Nigérian de 40 ans est décédé à la suite d’un plaquage
ventral effectué par la police. Sa mort a été récemment comparée à celle
de George Floyd, asphyxié sous le genou d’un policier étasunien,
notamment par l’avocat de la famille du défunt, point que réfute la
partie adverse (lire notre édition du 10 juin 2020). Le nom de Mike Ben
Peter a aussi été mentionné sur de nombreuses pancartes de manifestants
lors des récents rassemblements pour George Floyd à Lausanne et à Genève
(lire nos éditions du 7 et 9 juin).
«Voir toutes ces mobilisations nous a motivé à repasser à l’action»,
réagit Anna du collectif Kiboko, composé de personnes concerné-e-s par
le racisme et la précarité ainsi que de personnes solidaires. Et de
poursuivre: «Nous n’avons pas pu nous exprimer jusqu’à maintenant. Après
la mort de Mike, il y a eu une déferlante médiatique sur le deal de
rue, alimentée par le cinéaste Fernand Melgar. Cela a complètement
écarté les circonstances de la mort de Mike.» Les collectifs prévoient
d’autres actions dont une manifestation en septembre. «Nous espérons
qu’un procès débutera d’ici-là car pour le moment il n’y a pas encore de
mise en accusation, ni de procès prévu, sans compter que les policiers
incriminés dans l’affaire sont libres.»
Devant le tribunal, les protestataires ont aussi distribué à quelques
passants des cartes postales munies d’un message à l’attention du
municipal lausannois Pierre-Antoine Hildbrand et de la conseillère
d’Etat Béatrice Métraux, tous deux en charge de la sécurité. Le message
contenait quatre revendications principales, inscrites aussi dans une
lettre que les collectifs ont envoyées jeudi soir aux deux responsables
politiques. Les signataires demandent une prise de position publique de
M. Hildbrand en faveur de la «suspension immédiate des six policiers
impliqués dans l’arrestation et la mort de Mike Ben Peter».
«Il est choquant de constater que ces policiers sont encore en service»,
poursuit Anna. Les protestataires demandent aussi la mise en place
«d’une instance de dépôts de plaintes contre les abus policiers et de
surveillance des pratiques policières dans le canton». Ils exigent
l’interdiction immédiate de «la pratique dangereuse du plaquage ventral
et de toute autre pratique dangereuse ou humiliante» sur le territoire
vaudois et plus largement en Suisse. «Les Français nous prennent en
exemple en pensant que notre pays interdit cette pratique alors que
c’est faux», martèle-t-elle. Enfin, ils souhaitent la mise en place
d’une distribution systématique de reçus lors de chaque contrôle de
police. Des papiers qui devraient indiquer l’heure, les circonstances et
le matricule des agents ayant effectué le contrôle.
Action symbolique
Contacté, M. Hildbrand ne nous a pas fait de retour. Quant à
Mme Métraux, elle rappelle que l’affaire en question concerne la police
municipale de Lausanne, ce qui ne relève pas de sa compétence, et qu’à
ce titre, elle «n’a pas à faire de commentaire à son sujet». Concernant
les revendications des manifestants, la ministre indique qu’il existe
une division «Gestion des menaces et doléances» au sein de la Police
cantonale qui permet d’adresser des critiques et mécontentements à
l’égard de l’administration publique, dont aussi la police. A quoi
s’ajoute la possibilité de déposer des plaintes pénales auprès du
Ministère public.
Quant au plaquage ventral, la ministre rappelle que tous les policiers
suisses sont formés à cette technique dans les écoles du pays et qu’elle
n’est utilisée qu’en ultima ratio. Enfin, sur les reçus de contrôle,
Béatrice Métraux explique que cela «a déjà été discuté et pose de vrais
problèmes de fond, notamment, s’agissant de la confiance dans l’action
de la police, dont les membres agissent sous serment et suivent des
dispositions constitutionnelles précisant que les interventions doivent
toujours être proportionnées et justifiées par un intérêt public».
A 18h, les membres des différents collectifs ont organisé un
rassemblement «spontané» et lu publiquement, sur la place de la Palud,
la lettre destinée aux politiques. Une action qualifiée de symbolique.
Une centaine de personnes étaient présentes selon les organisateurs.
Deux ans et demi après la mort de Mike Ben Peter, l’enquête est encore
en cours.
* Collectif Kiboko, Collectif Jean DuToit, Collectif St.Martin, Le
Sleep-in, Outrage collectif, Solidarités-Vaud, Allianz against racial
Profiling, Collectif A qui le tour?, Collectif Afro-Swiss, Collectif
Droit de rester, Grève du climat-VD, Grève féministe-VD, Fourmi
Rouge-POP Renens
(https://lecourrier.ch/2020/07/23/coup-de-pression-des-collectifs/)
-> https://www.letemps.ch/suisse/violences-policieres-laffaire-mike-seternise
+++POLIZEI DE
Tobias Singelnstein: „Was Herrn Seehofer treibt, ist mir nicht klar“
Der Kriminologe Tobias Singelnstein über das umstrittene Racial Profiling und die Forschungslücken bei der Polizei
https://www.zeit.de/2020/31/tobias-singelnstein-racial-profiling-polizei-horst-seehofer?wt_zmc=sm.ext.zonaudev.twitter.ref.zeitde.share.link.x
Frankfurts Polizeipräsident: «Seit Wochen werden uns diese drei Dinge
pauschal und undifferenziert vorgeworfen: Rassismus, Rechtsextremismus
und Gewalt. Das macht mürbe»
Erst Stuttgart, dann Frankfurt: Am vergangenen Wochenende attackierten
auch in der hessischen Metropole junge Randalierer Polizisten. Was ist
da los? Polizeipräsident Gerhard Bereswill spricht im Interview über die
Dynamik von Gruppen junger Männer, über Testosteron, Alkohol und
mangelnden Integrationswillen.
https://www.nzz.ch/international/krawall-in-frankfurt-so-will-der-polizeipraesident-durchgreifen-ld.1568092
+++HISTORY
tagblatt.ch 25.07.2020
Das Geschäft mit der Ware «Mensch»: Wie das Appenzellerland bis ins 19. Jahrhundert vom Sklavenhandel profitierte
Auch die Appenzeller waren zwischen dem 17. und 19. Jahrhundert an der
Sklaverei beteiligt. Die Spurensuche beginnt im historischen Hauptort
Ausserrhodens, in Trogen, wo die Textildynastie der Zellweger ansässig
war. In diesem dunklen Kapitel der Geschichte taucht aber auch der Name
eines berühmten Rehetoblers auf.
Claudio Weder
Dass die Schweiz am transatlantischen Sklavenhandel beteiligt war, ist
mittlerweile bekannt – und historisch gut dokumentiert. Was vielleicht
weniger bekannt ist: Es gab auch Ausserrhoder, die zwischen dem 17. und
19. Jahrhundert in koloniale Geschäfte verwickelt waren. Manche hielten
auf ihren Plantagen in Südamerika selber Sklaven. Andere wiederum, vor
allem reiche Handelsfirmen, profitierten indirekt vom globalen Geschäft
mit der Ware «Mensch».
Die Suche nach Spuren kolonialer Verstrickungen im Appenzellerland
beginnt im historischen Hauptort Ausserrhodens: in Trogen. Dort, wo «der
Atlantik an die Hügel des Appenzellerlandes brandet», wie es Historiker
und Aktivist Hans Fässler in seinem Buch «Reise in Schwarz-Weiss –
Schweizer Ortstermine in Sachen Sklaverei» etwas überspitzt formuliert
hat. Ein solcher «Ortstermin» ist Trogen laut Fässler, der an der
Kantonsschule im selbigen Dorf unterrichtete, vor allem aufgrund der
damals am Landsgemeindeplatz ansässigen Zellwegerdynastie, die in der
Mitte des 17. Jahrhunderts in Trogen den Leinwandhandel begründet hatte.
Das Bewusstsein für den transatlantischen Handel war schon im älteren
Leinwandgewerbe «bis in den hintersten Webkeller des Appenzellerlandes
verbreitet», stellt Fässler fest. Um mit Walter Schläpfer («Appenzeller
Geschichte») einen weiteren Historiker sinngemäss zu zitieren: Die
Verflechtung mit dem internationalen Handel war so gross, dass nicht nur
die Kaufleute, sondern auch die Weber in den verstreuten Dörfern des
Appenzellerlandes über die Abfahrtszeiten der Konvois nach Amerika
orientiert sein wollten und ihre Verkäufe danach richteten.
Die Zellweger profitierten vom Sklavenhandel
Von den Mitgliedern der Textilhandelsfamilie Zellweger, die am
Landsgemeindeplatz Trogen zwischen 1747 und 1809 bauliche Spuren
hinterliessen, war allerdings niemand direkt in Plantagenbesitz oder
Sklavenhandel involviert, hält Kantonsbibliothekarin Heidi Eisenhut in
ihrem 2019 erschienenen Buch über den Fünfeckpalast und die Familie
Zellweger fest. Dennoch lasse sich am Beispiel der Zellweger zeigen, wie
Schweizer Unternehmen des 18. und 19. Jahrhunderts vom
Transatlantikhandel profitierten, von Geld- und Warenströmen im globalen
Kapitalismus, und damit den Reichtum der Schweiz aufbauten.
«Wie alle global tätigen Handelsleute jener Zeit profitierten die
Zellweger beim Handel mit Baumwolle, Stoffen und ‹Kolonialwaren› von den
hohen Margen, die möglich waren, weil die Rohstoffe von schlecht
entlöhnten Arbeiterinnen und Arbeiter in Appenzeller Webkellern oder von
Sklaven auf Plantagen, die zum Teil in Schweizer Besitz waren,
produziert wurden.»
Johannes Zellweger-Hirzels Firmen waren am transatlantischen Dreieckshandel beteiligt
Die Erfolge des Landesfähnrichs Johannes Zellweger-Hirzel (1730–1802)
sind am augenfälligsten und am besten belegt. Er besass Firmen mit
Niederlassungen in Lyon und Genua, mit welchen er von 1774 bis 1800
grosse Gewinne erzielte.
Seine Firmen gehörten zu einer weltumspannenden Geld- und Warenkette,
die am transatlantischen Dreieckshandel beteiligt war: Schiffe, mit
bedruckten Stoffen, Feuerwaffen oder Alkohol beladen, fuhren von Spanien
nach Westafrika und tauschten dort ihre Güter gegen Sklavinnen und
Sklaven ein. Diese wurden gemäss Eisenhut in den Schiffsbäuchen
eingepfercht über den Atlantik nach Amerika verschleppt und dort
verkauft, um auf Plantagen zu arbeiten, auf denen Baumwolle, Tabak,
Zucker oder Kaffee angebaut wurden. Die Ernte aus diesem Anbau gelangte
zusammen mit weiteren exotischen Spezereien und Edelmetallen wie Gold
und Silber mit den Schiffen zurück nach Europa, wo erneut Stoffe für
Afrika geladen wurden.
Auf der Liste der Ausserrhoder, die Plantagen besassen und dort Sklaven
beschäftigten, ist ebenfalls ein Zellweger zu finden: Der Bankier Ulrich
Zellweger-Ryhiner (1804–1871), Sohn von Landammann Jacob Zellweger,
Erbauer des Rathauses auf dem Trogner Landsgemeindeplatz. Als Teilhaber
der Firma «Charles Drake & Co.» war Ulrich Zellweger Mitbesitzer
einer Zuckerplantage auf Kuba, auf der Sklaven arbeiteten. Später war er
als Mitbegründer der Basler Handlungs- und Missionsgesellschaft in der
Abolitionsbewegung tätig. Als Sklavenaufseher bei einem
Plantagenbesitzer auf Kuba arbeitete um 1850 auch Jacob Jakob (*1822)
aus Trogen.
Der Rehetobler, der «Neger, Ross und Vieh» besass
Wie Ulrich Zellweger war auch der ehemalige Ausserrhoder Landeshauptmann
Johannes Tobler (1696–1765) aus Rehetobel Plantagenbesitzer. Tobler,
der 1722 den Appenzeller Kalender gegründet hatte, emigrierte 1736 in
die damalige britische Kolonie South Carolina, wo er sich 1737 in einer
Stadt namens New Windsor niederliess. Dort baute er sich eine Existenz
als Gutsherr, Handelsmann, Sklavenhalter, Besitzer einer Schmiede und
schliesslich auch als Friedensrichter des Granville County auf.
Seine Situation schildert er in der Ausgabe des Appenzeller Kalenders
von 1754: Er besass «eine weitläufige Haushaltung, verschiedene gute und
bequeme Häuser, Scheuern, Hütten, Magazine von Landsprodukten und
Handelswaren, Knechte, Mägde, Neger, Ross und Vieh».
Einen weiteren Hinweis enthält die Ausgabe des Appenzeller Kalenders des
Jahres 1777. Darin findet sich die Beschreibung einer Plantage mit
einem Holzschnitt, auf dem ein «Caffe Baum» in Berbice in
Niederländisch-Guyana und «Mohren und Sclaven» beim Ernten und
Verarbeiten der Kaffeebohnen abgebildet sind. Der Trogner Ratsherr
Conrad Schläpfer erbte diese Plantage von einem Verwandten von Speicher.
Mit seinem Sohn und einem Zimmermeister aus Speicher, der für zehn Jahre
als Baumeister und Aufseher verpflichtet worden war, reiste er 1769 auf
die Plantage, um auf den 11000 Hektaren Land mit Sklaven unter anderem
Baumwolle und Kaffee anzubauen. Im Appenzeller Kalender schrieb er:
«Zu all diesem Pflanzen braucht man meistens Neger oder Sclaven, sie
sind wilde schwarze Leuthe, die aus Africa im Land der Schwarzen erzogen
und also theuer erkaufft werden […]»
Die «ganze Geschichte» erzählen
Die Frage nach einer reflektierteren Aufarbeitung der Schweizer
Kolonialgeschichte stellt sich im Zuge der aktuellen Rassismus-Debatte
wieder neu. Politische Vorstösse zu diesem Thema gab es jedoch schon vor
dem medienwirksamen Tod des Afroamerikaners George Floyd im Mai 2020.
Auch in Ausserrhoden: 2003 fragte der mittlerweile verstorbene
SP-Kantonsrat Ivo Müller aus Speicher den Regierungsrat im Rahmen einer
Interpellation an, ob er bereit sei, die Verknüpfung des Kantons
Appenzell Ausserrhoden mit der Sklaverei aufarbeiten zu lassen oder eine
Aufarbeitung zu unterstützen.
Vor zwei Jahren meldete sich auch Hans Fässler zurück: Im Januar 2018
drängte er aufgrund des Sklavenprofiteurs Ulrich Zellweger auf die
Aufarbeitung der Sklavereigeschichte der UBS und ihrer 1866 von
Zellweger gegründeten Vorläuferbank.
Auch Heidi Eisenhut steht hinter diesen Anliegen. Wenngleich sie eine
etwas nüchternere Haltung vertritt als beispielsweise Hans Fässler. «Es
ist wichtig, dass dieses dunkle Kapitel der Schweizer Geschichte
aufgearbeitet wird – ohne dabei mit dem Moralfinger auf jemanden zeigen
zu wollen.»
In Ausserrhoden gebe es diesbezüglich noch Potenzial für weitergehende
Forschung. «Es gibt viele Quellen, die man noch erschliessen könnte.»
Dabei müsse man jedoch stets die «ganze Geschichte» im Auge behalten.
Denn ausgebeutet wurden zu jener Zeit nicht nur die Sklaven aus Afrika.
–
Auch Appenzeller wurden als Sklaven gehalten
Nicht nur Schwarze wurden versklavt. Im 18. Jahrhundert haben auch
einige Appenzeller am eigenen Leib erfahren müssen, was Sklaverei
bedeutet. So gerieten etwa Johannes Rohner (1777–1855) aus Heiden und
Johannes Frischknecht aus Schwellbrunn bei der Überfahrt von Genua nach
Neapel in die Hände türkischer Piraten und wurden von 1796 bis 1806 im
Gebiet von Tunis als Sklaven gehalten. Auch Johann Conrad Knellwolf aus
Herisau, der in der Jugend als Schafhirte gearbeitet, später als Matrose
etwas Geld zusammengespart hatte und in den Textilhandel einsteigen
wollte, erwischte es auf der Fahrt nach Spanien. Dank der Bemühungen
zweier Herren aus Wien und ihrer in halb Europa zusammengetrommelten
Spendengelder zum Loskauf türkischerSklaven kam Knellwolf später frei.
(wec)
(https://www.tagblatt.ch/ostschweiz/appenzellerland/das-geschaeft-mit-der-ware-mensch-wie-das-appenzellerland-bis-ins-19-jahrhundert-vom-sklavenhandel-profitierte-ld.1240598)