Medienspiegel 25. Juli 2020

Medienspiegel Online: https://antira.org/category/medienspiegel

+++BERN
Samstag, 25. Juli Drachenspielplatz, Bern
Der heutige Aktionstag wurde von der Berner Gruppe augenauf organisiert. Heute fuhren wir zuerst nach Bern vor das Bundesasylcamp Ziegler in Bern. Von dort haben wir Geflüchtete abgeholt, um gemeinsam zum Drachenspielplatz zu laufen. Dort spielten wir Fussball, Frisbee und führten Gespräche. Am Nachmittag gab es Essen und eine Austauschdiskussion von verschiedenen Gruppen aus Bern und Zürich zu den Problemen in den Camps und gemeinsame zukünftige Aktionen um eine gemeinsame Stimme gegen die Asylpolitik zu entwickeln.
https://antira.org/blog/


+++GENF
L’avis d’expulsion d’une infirmière iranienne suscite l’émoi à Genève
C’est l’affaire qui a occupé le canton de Genève cette semaine: Helia, 29 ans, est une infirmière iranienne diplômée de la HES neuchâteloise. Faute de permis de séjour valable, elle vient de recevoir un avis d’expulsion. Une pétition circule pour demander au canton de revoir sa décision.
https://www.rts.ch/info/regions/geneve/11490665-lavis-dexpulsion-dune-infirmiere-iranienne-suscite-lemoi-a-geneve.html


+++MITTELMEER
Neue Migranten auf Lampedusa – Bürgermeister hält die Lage für unkontrollierbar
Auf der italienischen Mittelmeerinsel Lampedusa sind mehrere Dutzend neue Migranten aus Afrika angekommen, was die Behörden vor Probleme stellt. Bürgermeister Totò Martello sagte nach einem Bericht der Nachrichtenagentur Ansa am Samstag: «Die Situation ist unkontrollierbar geworden. Wenn die Regierung es nicht tut, werde ich den Ausnahmezustand ausrufen.»
https://www.watson.ch/international/italien/495496215-migranten-auf-lampedusa-buergermeister-haelt-lage-fuer-unkontrollierbar


Wie man mit Corona gegen Seenotretter vorgeht
Mit der Ocean Viking wurde das letzte private Rettungsschiff in Italien festgesetzt – SOS Mediterranée und Ärzte ohne Grenzen haben sich in Folge der Pandemie getrennt
https://www.heise.de/tp/features/Wie-man-mit-Corona-gegen-Seenotretter-vorgeht-4852393.html


+++DEMO/AKTION/REPRESSION
In Bern soll gegen den Rütlischwur demonstriert werden
Bern erwartet am 1. August eine Demo. Im Internet wird zur Kundgebung aufgerufen. Diese richtet sich unter anderem gegen die Vergangenheit der Schweiz, die von Sklaverei und Unterdrückung geprägt sei.
https://www.20min.ch/story/in-bern-soll-gegen-den-ruetlischwur-demonstriert-werden-390342284136
-> Demoaufruf: https://barrikade.info/article/3702


Kurden demonstrieren gegen die Aufteilung ihres Volks
Rund 150 Kurden und Sympathisanten haben am Samstagnachmittag in Lausanne demonstriert. Sie protestierten gegen die Aufteilung ihres Volks und die Politik der türkischen Regierung.
https://www.luzernerzeitung.ch/newsticker/schweiz/kurden-demonstrieren-gegen-die-aufteilung-ihres-volks-ld.1241447
-> https://www.20min.ch/fr/story/les-kurdes-manifestent-contre-la-division-de-leur-peuple-982426427412
-> https://www.24heures.ch/les-kurdes-manifestent-contre-la-division-de-leur-peuple-982426427412
-> https://www.tdg.ch/des-pro-kurdes-denoncent-a-geneve-le-traite-de-lausanne-729936103984


+++REPRESSION AT
Journalist gewinnt vor Gericht gegen die Wiener Polizei
Die Polizisten hatten den Journalisten zur Identitätsfeststellung gezwungen – indem sie einen angeblichen „Suchtgift-Geruch“ unterstellten. Das Gericht sagt jetzt: Die Polizei-Aussagen seien „nicht glaubhaft“.
https://www.bonvalot.net/journalist-gewinnt-vor-gericht-gegen-die-wiener-polizei-782/


+++REPRESSION DE
Stammbaumforschung my ass
https://youtu.be/hlhRQhIgvM8


+++KNAST
Ex-Gefängnisdirektor Thomas Galli: «Albanische Blutrache und unsere Strafjustiz basieren auf demselben Grundgedanken»
Thomas Galli (46) leitete jahrelang Strafanstalten, heute möchte er sie abschaffen. Der deutsche Anwalt über einen Häftling namens Boris, die Mütter von rechtsradikalen Straftätern und Dorfgemeinschaften für Schwerkriminelle.
https://www.blick.ch/life/ex-gefaengnisdirektor-thomas-galli-albanische-blutrache-und-unsere-strafjustiz-basieren-auf-demselben-grundgedanken-id16008938.html


+++POLICE VD
lecourrier.ch 23.07.2020

Coup de pression des collectifs

Plus d’une dizaine de collectifs dénoncent le «manque de volonté politique» dans l’affaire de Mike Ben Peter, décédé en marge d’un contrôle de police.

Selver Kabacalman

Violences policières – Deux actions ont été menées jeudi à Lausanne pour dénoncer «le manque de volonté politique» dans l’affaire de Mike Ben Peter, décédé après avoir été brutalement arrêté par la police en février 2018. Le collectif Kiboko, en association avec une dizaine d’autres collectifs, mouvements et partis politiques de la gauche radicale*, ont tous signé une lettre adressée aux responsables politiques.

A 8h du matin, une poignée de personnes étaient postées devant le Ministère public central à Renens pour exprimer leur indignation et exiger des mesures de lutte contre les violences policières à Lausanne. Au même moment, des experts médicaux étaient auditionnés par la justice dans l’affaire de Mike Ben Peter.

Sans bruit, sans discours, les protestataires masqués en raison du Covid-19 ont tenu des banderoles devant le tribunal. «Justice pour Mike», «Abolition du plaquage ventral» ou encore «Suspension des six agents» pouvait-on y lire.

Lettre aux politiques

Pour rappel, le Nigérian de 40 ans est décédé à la suite d’un plaquage ventral effectué par la police. Sa mort a été récemment comparée à celle de George Floyd, asphyxié sous le genou d’un policier étasunien, notamment par l’avocat de la famille du défunt, point que réfute la partie adverse (lire notre édition du 10 juin 2020). Le nom de Mike Ben Peter a aussi été mentionné sur de nombreuses pancartes de manifestants lors des récents rassemblements pour George Floyd à Lausanne et à Genève (lire nos éditions du 7 et 9 juin).

«Voir toutes ces mobilisations nous a motivé à repasser à l’action», réagit Anna du collectif Kiboko, composé de personnes concerné-e-s par le racisme et la précarité ainsi que de personnes solidaires. Et de poursuivre: «Nous n’avons pas pu nous exprimer jusqu’à maintenant. Après la mort de Mike, il y a eu une déferlante médiatique sur le deal de rue, alimentée par le cinéaste Fernand Melgar. Cela a complètement écarté les circonstances de la mort de Mike.» Les collectifs prévoient d’autres actions dont une manifestation en septembre. «Nous espérons qu’un procès débutera d’ici-là car pour le moment il n’y a pas encore de mise en accusation, ni de procès prévu, sans compter que les policiers incriminés dans l’affaire sont libres.»

Devant le tribunal, les protestataires ont aussi distribué à quelques passants des cartes postales munies d’un message à l’attention du municipal lausannois Pierre-Antoine Hildbrand et de la conseillère d’Etat Béatrice Métraux, tous deux en charge de la sécurité. Le message contenait quatre revendications principales, inscrites aussi dans une lettre que les collectifs ont envoyées jeudi soir aux deux responsables politiques. Les signataires demandent une prise de position publique de M. Hildbrand en faveur de la «suspension immédiate des six policiers impliqués dans l’arrestation et la mort de Mike Ben Peter».

«Il est choquant de constater que ces policiers sont encore en service», poursuit Anna. Les protestataires demandent aussi la mise en place «d’une instance de dépôts de plaintes contre les abus policiers et de surveillance des pratiques policières dans le canton». Ils exigent l’interdiction immédiate de «la pratique dangereuse du plaquage ventral et de toute autre pratique dangereuse ou humiliante» sur le territoire vaudois et plus largement en Suisse. «Les Français nous prennent en exemple en pensant que notre pays interdit cette pratique alors que c’est faux», martèle-t-elle. Enfin, ils souhaitent la mise en place d’une distribution systématique de reçus lors de chaque contrôle de police. Des papiers qui devraient indiquer l’heure, les circonstances et le matricule des agents ayant effectué le contrôle.

Action symbolique

Contacté, M. Hildbrand ne nous a pas fait de retour. Quant à Mme Métraux, elle rappelle que l’affaire en question concerne la police municipale de Lausanne, ce qui ne relève pas de sa compétence, et qu’à ce titre, elle «n’a pas à faire de commentaire à son sujet». Concernant les revendications des manifestants, la ministre indique qu’il existe une division «Gestion des menaces et doléances» au sein de la Police cantonale qui permet d’adresser des critiques et mécontentements à l’égard de l’administration publique, dont aussi la police. A quoi s’ajoute la possibilité de déposer des plaintes pénales auprès du Ministère public.

Quant au plaquage ventral, la ministre rappelle que tous les policiers suisses sont formés à cette technique dans les écoles du pays et qu’elle n’est utilisée qu’en ultima ratio. Enfin, sur les reçus de contrôle, Béatrice Métraux explique que cela «a déjà été discuté et pose de vrais problèmes de fond, notamment, s’agissant de la confiance dans l’action de la police, dont les membres agissent sous serment et suivent des dispositions constitutionnelles précisant que les interventions doivent toujours être proportionnées et justifiées par un intérêt public».

A 18h, les membres des différents collectifs ont organisé un rassemblement «spontané» et lu publiquement, sur la place de la Palud, la lettre destinée aux politiques. Une action qualifiée de symbolique. Une centaine de personnes étaient présentes selon les organisateurs. Deux ans et demi après la mort de Mike Ben Peter, l’enquête est encore en cours.

* Collectif Kiboko, Collectif Jean DuToit, Collectif St.Martin, Le Sleep-in, Outrage collectif, Solidarités-Vaud, Allianz against racial Profiling, Collectif A qui le tour?, Collectif Afro-Swiss, Collectif Droit de rester, Grève du climat-VD, Grève féministe-VD, Fourmi Rouge-POP Renens
(https://lecourrier.ch/2020/07/23/coup-de-pression-des-collectifs/)
-> https://www.letemps.ch/suisse/violences-policieres-laffaire-mike-seternise


+++POLIZEI DE
Tobias Singelnstein: “Was Herrn Seehofer treibt, ist mir nicht klar”
Der Kriminologe Tobias Singelnstein über das umstrittene Racial Profiling und die Forschungslücken bei der Polizei
https://www.zeit.de/2020/31/tobias-singelnstein-racial-profiling-polizei-horst-seehofer?wt_zmc=sm.ext.zonaudev.twitter.ref.zeitde.share.link.x


Frankfurts Polizeipräsident: «Seit Wochen werden uns diese drei Dinge pauschal und undifferenziert vorgeworfen: Rassismus, Rechtsextremismus und Gewalt. Das macht mürbe»
Erst Stuttgart, dann Frankfurt: Am vergangenen Wochenende attackierten auch in der hessischen Metropole junge Randalierer Polizisten. Was ist da los? Polizeipräsident Gerhard Bereswill spricht im Interview über die Dynamik von Gruppen junger Männer, über Testosteron, Alkohol und mangelnden Integrationswillen.
https://www.nzz.ch/international/krawall-in-frankfurt-so-will-der-polizeipraesident-durchgreifen-ld.1568092


+++HISTORY
tagblatt.ch 25.07.2020

Das Geschäft mit der Ware «Mensch»: Wie das Appenzellerland bis ins 19. Jahrhundert vom Sklavenhandel profitierte

Auch die Appenzeller waren zwischen dem 17. und 19. Jahrhundert an der Sklaverei beteiligt. Die Spurensuche beginnt im historischen Hauptort Ausserrhodens, in Trogen, wo die Textildynastie der Zellweger ansässig war. In diesem dunklen Kapitel der Geschichte taucht aber auch der Name eines berühmten Rehetoblers auf.

Claudio Weder

Dass die Schweiz am transatlantischen Sklavenhandel beteiligt war, ist mittlerweile bekannt – und historisch gut dokumentiert. Was vielleicht weniger bekannt ist: Es gab auch Ausserrhoder, die zwischen dem 17. und 19. Jahrhundert in koloniale Geschäfte verwickelt waren. Manche hielten auf ihren Plantagen in Südamerika selber Sklaven. Andere wiederum, vor allem reiche Handelsfirmen, profitierten indirekt vom globalen Geschäft mit der Ware «Mensch».

Die Suche nach Spuren kolonialer Verstrickungen im Appenzellerland beginnt im historischen Hauptort Ausserrhodens: in Trogen. Dort, wo «der Atlantik an die Hügel des Appenzellerlandes brandet», wie es Historiker und Aktivist Hans Fässler in seinem Buch «Reise in Schwarz-Weiss – Schweizer Ortstermine in Sachen Sklaverei» etwas überspitzt formuliert hat. Ein solcher «Ortstermin» ist Trogen laut Fässler, der an der Kantonsschule im selbigen Dorf unterrichtete, vor allem aufgrund der damals am Landsgemeindeplatz ansässigen Zellwegerdynastie, die in der Mitte des 17. Jahrhunderts in Trogen den Leinwandhandel begründet hatte.

Das Bewusstsein für den transatlantischen Handel war schon im älteren Leinwandgewerbe «bis in den hintersten Webkeller des Appenzellerlandes verbreitet», stellt Fässler fest. Um mit Walter Schläpfer («Appenzeller Geschichte») einen weiteren Historiker sinngemäss zu zitieren: Die Verflechtung mit dem internationalen Handel war so gross, dass nicht nur die Kaufleute, sondern auch die Weber in den verstreuten Dörfern des Appenzellerlandes über die Abfahrtszeiten der Konvois nach Amerika orientiert sein wollten und ihre Verkäufe danach richteten.

Die Zellweger profitierten vom Sklavenhandel

Von den Mitgliedern der Textilhandelsfamilie Zellweger, die am Landsgemeindeplatz Trogen zwischen 1747 und 1809 bauliche Spuren hinterliessen, war allerdings niemand direkt in Plantagenbesitz oder Sklavenhandel involviert, hält Kantonsbibliothekarin Heidi Eisenhut in ihrem 2019 erschienenen Buch über den Fünfeckpalast und die Familie Zellweger fest. Dennoch lasse sich am Beispiel der Zellweger zeigen, wie Schweizer Unternehmen des 18. und 19. Jahrhunderts vom Transatlantikhandel profitierten, von Geld- und Warenströmen im globalen Kapitalismus, und damit den Reichtum der Schweiz aufbauten.

«Wie alle global tätigen Handelsleute jener Zeit profitierten die Zellweger beim Handel mit Baumwolle, Stoffen und ‹Kolonialwaren› von den hohen Margen, die möglich waren, weil die Rohstoffe von schlecht entlöhnten Arbeiterinnen und Arbeiter in Appenzeller Webkellern oder von Sklaven auf Plantagen, die zum Teil in Schweizer Besitz waren, produziert wurden.»

Johannes Zellweger-Hirzels Firmen waren am transatlantischen Dreieckshandel beteiligt

Die Erfolge des Landesfähnrichs Johannes Zellweger-Hirzel (1730–1802) sind am augenfälligsten und am besten belegt. Er besass Firmen mit Niederlassungen in Lyon und Genua, mit welchen er von 1774 bis 1800 grosse Gewinne erzielte.

Seine Firmen gehörten zu einer weltumspannenden Geld- und Warenkette, die am transatlantischen Dreieckshandel beteiligt war: Schiffe, mit bedruckten Stoffen, Feuerwaffen oder Alkohol beladen, fuhren von Spanien nach Westafrika und tauschten dort ihre Güter gegen Sklavinnen und Sklaven ein. Diese wurden gemäss Eisenhut in den Schiffsbäuchen eingepfercht über den Atlantik nach Amerika verschleppt und dort verkauft, um auf Plantagen zu arbeiten, auf denen Baumwolle, Tabak, Zucker oder Kaffee angebaut wurden. Die Ernte aus diesem Anbau gelangte zusammen mit weiteren exotischen Spezereien und Edelmetallen wie Gold und Silber mit den Schiffen zurück nach Europa, wo erneut Stoffe für Afrika geladen wurden.

Auf der Liste der Ausserrhoder, die Plantagen besassen und dort Sklaven beschäftigten, ist ebenfalls ein Zellweger zu finden: Der Bankier Ulrich Zellweger-Ryhiner (1804–1871), Sohn von Landammann Jacob Zellweger, Erbauer des Rathauses auf dem Trogner Landsgemeindeplatz. Als Teilhaber der Firma «Charles Drake & Co.» war Ulrich Zellweger Mitbesitzer einer Zuckerplantage auf Kuba, auf der Sklaven arbeiteten. Später war er als Mitbegründer der Basler Handlungs- und Missionsgesellschaft in der Abolitionsbewegung tätig. Als Sklavenaufseher bei einem Plantagenbesitzer auf Kuba arbeitete um 1850 auch Jacob Jakob (*1822) aus Trogen.

Der Rehetobler, der «Neger, Ross und Vieh» besass

Wie Ulrich Zellweger war auch der ehemalige Ausserrhoder Landeshauptmann Johannes Tobler (1696–1765) aus Rehetobel Plantagenbesitzer. Tobler, der 1722 den Appenzeller Kalender gegründet hatte, emigrierte 1736 in die damalige britische Kolonie South Carolina, wo er sich 1737 in einer Stadt namens New Windsor niederliess. Dort baute er sich eine Existenz als Gutsherr, Handelsmann, Sklavenhalter, Besitzer einer Schmiede und schliesslich auch als Friedensrichter des Granville County auf.

Seine Situation schildert er in der Ausgabe des Appenzeller Kalenders von 1754: Er besass «eine weitläufige Haushaltung, verschiedene gute und bequeme Häuser, Scheuern, Hütten, Magazine von Landsprodukten und Handelswaren, Knechte, Mägde, Neger, Ross und Vieh».

Einen weiteren Hinweis enthält die Ausgabe des Appenzeller Kalenders des Jahres 1777. Darin findet sich die Beschreibung einer Plantage mit einem Holzschnitt, auf dem ein «Caffe Baum» in Berbice in Niederländisch-Guyana und «Mohren und Sclaven» beim Ernten und Verarbeiten der Kaffeebohnen abgebildet sind. Der Trogner Ratsherr Conrad Schläpfer erbte diese Plantage von einem Verwandten von Speicher.

Mit seinem Sohn und einem Zimmermeister aus Speicher, der für zehn Jahre als Baumeister und Aufseher verpflichtet worden war, reiste er 1769 auf die Plantage, um auf den 11000 Hektaren Land mit Sklaven unter anderem Baumwolle und Kaffee anzubauen. Im Appenzeller Kalender schrieb er:
«Zu all diesem Pflanzen braucht man meistens Neger oder Sclaven, sie sind wilde schwarze Leuthe, die aus Africa im Land der Schwarzen erzogen und also theuer erkaufft werden […]»

Die «ganze Geschichte» erzählen

Die Frage nach einer reflektierteren Aufarbeitung der Schweizer Kolonialgeschichte stellt sich im Zuge der aktuellen Rassismus-Debatte wieder neu. Politische Vorstösse zu diesem Thema gab es jedoch schon vor dem medienwirksamen Tod des Afroamerikaners George Floyd im Mai 2020. Auch in Ausserrhoden: 2003 fragte der mittlerweile verstorbene SP-Kantonsrat Ivo Müller aus Speicher den Regierungsrat im Rahmen einer Interpellation an, ob er bereit sei, die Verknüpfung des Kantons Appenzell Ausserrhoden mit der Sklaverei aufarbeiten zu lassen oder eine Aufarbeitung zu unterstützen.

Vor zwei Jahren meldete sich auch Hans Fässler zurück: Im Januar 2018 drängte er aufgrund des Sklavenprofiteurs Ulrich Zellweger auf die Aufarbeitung der Sklavereigeschichte der UBS und ihrer 1866 von Zellweger gegründeten Vorläuferbank.

Auch Heidi Eisenhut steht hinter diesen Anliegen. Wenngleich sie eine etwas nüchternere Haltung vertritt als beispielsweise Hans Fässler. «Es ist wichtig, dass dieses dunkle Kapitel der Schweizer Geschichte aufgearbeitet wird – ohne dabei mit dem Moralfinger auf jemanden zeigen zu wollen.»

In Ausserrhoden gebe es diesbezüglich noch Potenzial für weitergehende Forschung. «Es gibt viele Quellen, die man noch erschliessen könnte.» Dabei müsse man jedoch stets die «ganze Geschichte» im Auge behalten. Denn ausgebeutet wurden zu jener Zeit nicht nur die Sklaven aus Afrika.



Auch Appenzeller wurden als Sklaven gehalten

Nicht nur Schwarze wurden versklavt. Im 18. Jahrhundert haben auch einige Appenzeller am eigenen Leib erfahren müssen, was Sklaverei bedeutet. So gerieten etwa Johannes Rohner (1777–1855) aus Heiden und Johannes Frischknecht aus Schwellbrunn bei der Überfahrt von Genua nach Neapel in die Hände türkischer Piraten und wurden von 1796 bis 1806 im Gebiet von Tunis als Sklaven gehalten. Auch Johann Conrad Knellwolf aus Herisau, der in der Jugend als Schafhirte gearbeitet, später als Matrose etwas Geld zusammengespart hatte und in den Textilhandel einsteigen wollte, erwischte es auf der Fahrt nach Spanien. Dank der Bemühungen zweier Herren aus Wien und ihrer in halb Europa zusammengetrommelten Spendengelder zum Loskauf türkischerSklaven kam Knellwolf später frei. (wec)
(https://www.tagblatt.ch/ostschweiz/appenzellerland/das-geschaeft-mit-der-ware-mensch-wie-das-appenzellerland-bis-ins-19-jahrhundert-vom-sklavenhandel-profitierte-ld.1240598)